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Oui, je vais demander à sortir.

Je ne me battrais pas me je saurais au moins jusqu’ou Barbara est prête à aller. Si je sors je ne retournerais pas à la maison.

Climat délétère, haïs par ma fille que je ne comprends pas et dont je ne vois pas l’objectif. Peut être a-t-elle trouvée un autre père ?

Quels choix me laisse-t-on ?

Devenir l’esclave d’une relation qui deviendra servile et suspicieuse ou essayer de rebâtir une nouvelle vie.

Combien de temps attendre pour prendre une décision qui de toute façon sera douloureuse pour l’un ou l’autre d’entre nous.

Mourir maintenant, non, encore quelques points mettre au bout de phrases inachevées, encore quelques illusions à perdre.

J’ai perdu ma femme, et j’ai tout fait pour. J’ai perdu ma fille.

Alors puisqu’ils pensent vivre mieux sans moi, ils vont pouvoir.

 

Je vais me battre pour un seul et unique but, ma liberté.

Liberté de penser, de faire, de rêver, bruler les derniers morceaux d’énergie qu’il me reste.

Je ne crois que peu au pardon sincère, encore moins à l’oubli. Ne vivons pas dans le déni et le rêve ; croire que l’on peut reconstruire, sur les débris, de nouvelles fondations, est une illusion.

Rien n’est pire que de vivre que de vivre dans l’ignorance, le doute, et surtout de la peur d’être en train de perdre quelque chose. Je pressens déjà  ce que j’ai en partie déjà perdu, maintenant il me reste à mesurer le vide que j’ai créé autour de moi. Si le vide est le seul but qu’il me reste, je saurais enfin pourquoi je m’en vais.

Maintenant j’ai besoin de réponses pas de questions.

5900 ROUEN : JOUR 3 : mai 2008

Mon rêve ? Boire un café à Malaga, Rio ou Copenhague … N’importe ou, ou je pourrais me persuader que je ne suis plus rien, ni personne.

Etre rien c’est encore mieux que d’être détesté. Je préfère encore  être ignoré que d’avoir à subir cette culpabilité que l’on me renvoie à chaque instant.

Je suis coupable de ne pas avoir respecté les règles d’une vie que je n’ai jamais acceptée.

Je n’ai jamais supporté de me conformer aux attentes de tous, de faire ce que l’on attend de moi ; je me suis menti.

En fait rien n’est pire que les règles que l’on s’impose soit même ; s’en sortir c’est se détruire.

Un jour, au réveil ou au coucher, tu t’aperçois que tout ce que tu as construit tu ne l’aime pas ; que les règles que tu te fixes et que tu fixes aux autres ne correspondent à rien. Elles correspondent uniquement à une image que tu veux renvoyer.

Tes habits, ta maison, ta voiture, tes enfants,  tu ne les fais pas pour toi mais uniquement pour l’image qu’ils renvoient de toi.

Et maintenant l’amour, qu’est ce ??? Dites-moi !!!

 Un sourire l’après midi, une bagarre le soir, du cul entre les deux ? Faire des gosses pour les plus fous d’entre nous ?

Le bonheur c’est peut être la solitude.
5900 ROUEN : JOUR 3 : mai 2008

Mourir en regardant la neige tomber sur les collines d’Ecosse, se noyer dans la mer bleu des Caraïbes, se faire égorger au carnaval de Rio, enfin tout sauf mourir sans dents, en train de se faire dessus, dans un lit d’hôpital avec deux tuyaux dans les bras.

Bruler sa vie pour pouvoir choisir sa mort, est-ce un suicide ? Non c’est un concept de vie.

 

Je ne suis pas qu’un père, un travailleur, je suis moi. 

5900 ROUEN : JOUR 3 : mai 2008

Ce moi refuse maintenant ces lois qui ne considèrent l’humain que comme un facteur du processus économique.

Tag(s) : #amour, #Barbara, #divorce, #hopital, #solitude, #5900, #journal
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