JOURNAL : 1 SEPTEMBRE 2014

Aujourd’hui je re -goute le bonheur de nos mots sans arrière pensée. Des mots que je peux dire sans songer à mes envies et mes rêves.

Je rouvre mes yeux sur le cadeau que la vie m’a fait et que j’ai gâché et j’essaie de comprendre le chemin qui m’a conduit à cet échec.

Un soir, j’ai rencontré une femme pleine, de vie. Faite autour d’un regard d’ange et d’une joie de vivre débordante.

J’ai eu la chance qu’un jour cette femme merveilleuse me dise « je t’aime », avec ses mots elle a dit « amoureuse de toi » comme peut être jamais aucune autre ne me l’avait jamais dit.

Doit-on blâmer la période de changement, l’affolement, la course au bonheur, la volonté d’absolu ???

Au fur et à mesure de ses concessions et de ses renoncements je lui en demandais encore plus. Je n’étais en course qu’avec mon rêve en oubliant que celle qui en était le but de ne me demandait peut être que de souffler et de se reposer sur cette épaule que j’oubliais de lui tendre.

J’ai oublié la tendresse au profit du désir. La patience au profit des envies..

La colère au détriment de l’amour simple …

Aujourd’hui je repense aux enseignements de mes anciens.

Tu n’as prise que sur une chose, toi-même …

Tu as voulu plier une vie à ta vision et aujourd’hui tu as brisé ce lien si fort qui vous reliez. Alors petit scarabée ne pleure pas sur ton malheur car tu en es le seul responsable.

Mettre fin à ta vie, mais quelle faiblesse que de croire, que cela prouvera quelque chose sinon que tu ne méritais pas le bonheur que l’on t’a donné.

Plutôt que te pleurer sur toi essaie de réparer tes erreurs ou si ce n’est pas possible, essaies de faire mieux et bien.

Donc à toi, à toi qui m’as donné ton cœur j’accepterais chacune de tes pensées comme un cadeau. C’est aussi simple que je suis un crétin de l’avoir une seule minute oubliée.

Je ferais encore des erreurs, mais donnez moi la force d’essayer de redonner le sourire à celle que j’adore.

Donnez-moi l’intelligence et les yeux pour voir ce que je peux faire pour ceux qui m’aiment plutôt que de voir ce qu’ils peuvent faire pour moi.

Donnez moi la force de surmonter les déceptions, de triompher de mes peurs ;

Je ne prétends pas au paradis, mais juste de me laisser le temps de me pardonner mes erreurs.

Une éternité faite de trois lettres : TEM