TEXTE : REPONSE A CHRISTELLE "cricri" : 13 juin 2013

Pourquoi pas moi ?

Qui ne s’est jamais posé cette question. Moi j’ai arrêté, elle peut s’appliquer à tant de choses moments, sentiments. Elle fait parti de ces questions qui n’ont aucune réponse, et qui parfois je l’admets sous-entend une forme de jalousie … Plutôt que de me poser des questions j’essaie seulement d’être perméable à des réponses.

Comme chacun d’entre nous toute les journées je développe mon jeux d’acteurs, pas par peur d’avouer mes sentiments ou mes humeurs mais parce que s’est beaucoup plus confortable pour moi. De plus pourquoi perdre du temps à essayer de faire ressentir des choses à d’autre qui sont incapables ou qui ne veulent les entendre. Alors en essayant de ne jamais me compromettre, je joue.

« j’ai rien fait, rien réussi, rien construit » pourquoi tu aurais du ?? N’as-tu  pas encore vaincu ce sentiment d’éternité qui  nous pousse à vouloir laisser une trace sur cette terre ? 

Pourquoi ne pas admettre que la seule trace valable est de n’en laisser aucune …

Réussir une vie ce n’est pas se marier. Se marier c’est accepter une norme. Les chanceux arrive à faire survivre l’amour dans le carcan de la norme.  Les plus nombreux se compromettent dans la sécurité d’un confort matériel bâti à deux en oubliant leur propre volonté. Quelques un se séparent avant ou après s’être déchiré.

Les enfants, pour moi, ne sont que le fruit de rêve égoïste de parents. De trop nombreuses fois les parents ne font que projeter leurs rêves de vie dans l’avenir « rêvé » de leurs enfants. Je ne veux même pas parler des parents qui à peine leurs enfants nés redoutent le moment de la séparation…

J’ai fais des enfants un peu malgré moi. Bien loin de moi l’idée de le regretter maintenant. Mes enfants pour moi ne doivent pas me subir. Je les veux indépendants, respectueux ; mais aussi rebelles, libre de pensée et d’agir. Que ce serait triste qu’ils me ressemblent …

Si je me couche tout les soirs seuls dans mon lit c’est que je ne souhaite plus ne me mentir, ni mentir à qui que ce soit. Quand je m’endors, je n’ai pas peur de me réveiller et chaque matin j’ai encore la chance de découvrir, voir, gouter, sentir,  aimer  …

Vivre non ?